Né en janvier 1944 à Malaga, en Espagne, Avelino a vécu en terre d’exil depuis sa première enfance. Son père, opposé au franquisme et recherché par la police du régime dictatorial, demanda l’asile politique au protectorat français du Maroc. Á Oujda, la ville du Maroc Oriental où il a grandi, Avelino commence sa scolarité à l’école Pasteur où il apprend la langue française. Il poursuit ses études secondaires au Lycée Omar Ibn Abdelaziz.
Passionné de dessin, de lecture et d’écriture, il écrit quelques poésies et des nouvelles courtes pour son plaisir personnel. Contrarié par le départ définitif de tous ses amis d’enfance pour la France, il abandonne les Etudes. .Désireux de connaitre l’Espagne, il quitte le Maroc à l’âge de 18 ans avec l’assentiment de son père qui lui, ne peut pas y retourner sans risquer d’être arrêté. Á Barcelone, il travaille dans la société du métro et des autobus barcelonais. Il y pratique son sport favori, le football, mais il ne parvient pas à s’adapter au pays de ses ancêtres et son installation se solde par un échec. Le régime dictatorial franquiste omniprésent et ses règles l’obligent à quitter cette Espagne où il ne se sent pas chez lui.
Á 19 ans, en février 1963, il retourne en Afrique du Nord où ses parents demeurent toujours. Mais il ne reste pas à Oujda et décide de rejoindre l’Algérie qui vient d’obtenir son indépendance 8 mois plus tôt. Á Oran il occupe des postes dans la coopération et fait venir ses frères et ses parents. La famille de nouveau réunie, Avelino s’attache à cette ville Oranaise.
En 1969 il épouse Josefa, fille d’un exilé espagnol et en septembre 1970, le travail faisant défaut, ils se voient obligés de quitter l’Algérie. Ils rejoignent la France et s’installent à Aix en Provence où va naitre Patrick, leur fils. Employé dans une société régionale représentant la marque Bosch, Avelino sollicite la nationalité française dans le but d’occuper un poste d’enseignant qu’on lui a proposé dans un lycée technique à Marseille. Mais l’attente se fait longue et la société qui l’emploie ferme. Il décide alors de créer sa propre entreprise qu’il va gérer avec Josefa jusqu’à leur départ à la retraite. Il revient alors à son amour pour l’écriture. Désireux de s’améliorer dans ce domaine, il écrit, en 2010, une autobiographie qui retrace la vie chaotique de sa famille dans son exil forcé. Elle a pour titre : « LÁ OÙ PASSENT LES CHASSEURS D’AFRIQUE. » Mais elle n’est pas publiée en France. Parfaitement bilingue, il décide de la traduire à l’espagnol, seule version aujourd’hui éditée en Espagne en avril 2014, et présentée par l’UNED de la ville de Melilla en hommage à son père. Il se remet au travail et en 2020 il finit l’écriture d’un roman fiction dont l’histoire est tirée de faits réels qui ont eu lieu dans l’Espagne dictatoriale et de l’exil des espagnols en Afrique du Nord. Ce livre, « UN ALLER SIMPLE POUR L’EXIL », a été publié en mars 2022.
Il prépare à présent un recueil de nouvelles, des histoires courtes qui seront publiées en un livre unique et prévoit également la publication de « LÁ OÙ PASSENT LES CHASSEURS D’AFRIQUE », l’autobiographie sur laquelle il travaille actuellement les corrections.