Jean-Michel Zammit est un enseignant et auteur.
Après une licence d’histoire - option archéologie et paléographie moderne - obtenue à l’Université d’Aix-en-Provence, il s'est orienté vers l’enseignement de l’histoire et la géographie dans des collèges et lycées, en qualité de maître auxiliaire. Puis, il a intégré l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Marseille et est devenu professeur des écoles.
Après un temps passé en milieu traditionnel, il a choisi de passer trois ans en Institut de Rééducation où il a enseigné à des enfants présentant des troubles du comportement et des conduites.
Enseignant auprès d'élèves atteints de troubles des apprentissages et formé en décodage biologique des maladies, il a choisi le roman pour vulgariser cette approche humaniste qui donne du sens à la "mal a dit".
Il a été directeur d'école élémentaire et conseiller municipal. Marié et père de quatre enfants, il vit à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans le Var.
NOMEN ANIMAE - T1 : Le roi du pré d'asphodèles
Ce roman fonctionne comme des poupées russes imbriquées.
Le cœur de l’histoire est celle d’Achille, un jeune homme handicapé doté d’un pied bot et au visage d’ange. Presque fortuitement, Achille se découvre des pouvoirs paranormaux, en particulier de pouvoir accompagner les gens malades aux portes de leur maladie, antichambre de la mort, afin de leur faire revivre le drame de leur histoire en spectateur averti, ce qui provoque chez eux une prise de conscience libératrice et les conduit à la guérison.
En même temps, Achille a la faculté de se transporter dans un autre monde où il rencontre son vrai père, qui lui révèle sa réelle identité et surtout la vérité sur ses origines et son appartenance à l’impitoyable Caste des Sacrificateurs. Le jeune homme découvrira que la loi de sa lignée fait de lui un sorcier dont la mission première est de tuer l’animal que la Faucheuse place sur sa route, cette mort préfigurant celle d’un membre de la communauté villageoise. Mais Achille refuse d’être le bras armé de la mort. Parviendra-t-il à s’opposer à ce déterminisme familial ?
Toute cette histoire nous est racontée par le docteur Paul Vairelle, médecin psychiatre de son état chargé de l’expertise psychiatrique du jeune Achille, car fortement soupçonné du meurtre de ses deux parents. On y apprendra que si Achille s’accuse de l’assassinat de son père, il réfute être l’auteur de celui de sa mère alors que tous les témoignages concordent. Se pose alors la question de la fiabilité des sens dans la perception du réel. Percevons-nous vraiment la réalité ou projetons-nous juste sur le monde qui nous entoure le fardeau de nos propres souffrances ?
Enfin, l’unité du roman est assurée par le lieutenant Blondeau qui, dans le passé, a déjà eu affaire au père d’Achille dans un événement terrifiant qui l’a profondément et durablement traumatisé. Or, il est dépêché en urgence à l’hôpital psychiatrique pour interroger le docteur Paul Vairelles en plein choc post traumatique après 3 jours passés à interroger le jeune sorcier. Mais qu’a-t-il bien pu arriver à ce médecin chevronné pour qu’il se retrouve dans un tel état ?
Le lieutenant Blondeau parviendra-t-il à obtenir les douloureuses réponses qui le taraudent depuis que la tragédie l’a frappée, deux ans plus tôt ?
Aurez-vous le courage de suivre Achille sur le chemin périlleux qui mène à votre Nomen Animae ?