V.Maroah écrit, entre autres choses. Depuis toujours, pourrait-on dire. Quelque part en marge de la vie.
Des textes, des fragments de romans, des dialogues de théâtre, des alignements de mots éparpillés aux quatre coins de son existence. Parfois conservés pour "plus tard", parfois disparus au fil du temps.
En 2015, motivée par des circonstances sur lesquelles elle ne s'épanchera pas, et après d'épouvantables errances techniques, elle dépose dans une bibliothèque virtuelle en ligne un premier roman achevé, "Les passagers"; puis, en 2017, une novella, intitulée "L'insignifiante Madame Adoni". Cet acte de bravoure effectué, elle le condamne aussitôt en cliquant sur le bouton "supprimer". Totalement démunie face au monde virtuel qui se tord devant elle et dans lequel elle ne sait comment s'introduire.
Ses lacunes techniques et ses réticences, voire ses carences en matière de communication lui barrent ainsi la voie de l'autoédition.
L'écriture survit à ces deux avortements littéraires.
Et en 2020, estimant être arrivée au seuil de "plus tard", et avant qu'il ne soit "trop tard", elle soumet pour la première fois un texte à la critique éditoriale. C'est la rencontre avec les éditions Red'active et le début de l'aventure du roman "Les volets clos", qui parait en mars 2022.
Ainsi naquit tardivement V.Maroah.
La suite, c'est le lecteur qui l'écrit, qui l'écrira.
Et dans l'attente d'un avenir qu'elle ne connait pas, V.Maroah poursuit ses pérégrinations livresques. Avec une prédilection avouée pour les questionnements identitaires, le "je" des hommes, les jeux des hommes, les "je" des hommes, l'enjeu des hommes. Avec une délectation particulière pour les explorations du langage. Et un incontrôlable goût pour l'absurde.